Le début du Gangremort

Admin Messages : 951 Date d'inscription : 12/11/2015 Localisation : Nazjatar

Notice:

Citation :: Avec le retour d'Ythilwen Lys-de-Lune, le Chant du Glaive du Clair de Lune, les missions de l'ordre darnassien réapparurent et leur première nouvelle mission prit racine dans le nord de Sombrivage. Le Cercle Cénarien avait contacté le Haut-druide Luman'dil Murmure-Feuille, établi à Darnassus, pour rassembler une troupe de braves Kal'dorei afin de protéger les ruines d'un ancien temple Bien-Né.

Des vils gobelins avaient entreposés leur explosifs, pelles, pioches et marteaux dans une enceinte du temple pour y extraire les reliques Kal'dorei que renfermait ce nouveau lieu archéologique, n'ayant pas peur d'user de baril de poudre noire pour arriver à leur fin. Ce qui était le Temple d'Astrelune était la proie inoffensive des ingénieries gobelines malveillantes: le patrimoine millénaire était plus que menacé.

Selon ce que des estafettes des Sentinelles avaient rapportées au Cercle Cénarien, les envahisseurs de la Horde avait utilisés un passage qui reliait Gangrebois à Sombrivage, peut-être un chemin créé par eux-mêmes ? Ce qui était sûr pour le moment ; il fallait se débarrasser au plus vite des gobelins postés devant leur campement principal, un fort orc appelé Fer-Falaise puis par la suite s'occuper du passage que les troupes de la Horde empruntent pour rejoindre Sombrivage.

Dès l'arrivée du petit groupe de vaillants d'elfes et d'un unique Haut-elfe sur les plages grises et mornes de Sombrivage-à dos d'hippogriffes-, un village abandonné murloc, étendu sur les rives sableuses de la région se fît voir par la bande. Les traces laissées par les murlocs qui habitaient là ont démontrées que les indigènes avaient fui sous les menaces orques et gobelines non loin. Luman'dil ne pouvait pas attendre que les deux estafettes des Sentinelles qui étaient chargées de les escorter arrivent, il fallait avancer.

Un vieux coffre en bois moisi au nom du navire "La Brume-Noire" fût trouvé sous une habitation primitive: le coffre fût rapidement ouvert après avoir explosé le cadenas qui ne tenait plus tout seul. Une pile de bouquins noyés par l'eau, de vieux vêtements de bonne facture et une vielle dague en cuivre rouillée s'offrirent aux elfes, ces derniers accrochant ce coffre à l'un des hippogriffes.

Après une courte marche vers les terres, le groupe se cacha dans de hautes herbes en ayant entendu l'approche d'un gobelin fan de cigare. Mais, ils ne purent se dissimuler bien longtemps du regard rougeâtre du contremaître gobelin, puisque le Haut-elfe fît un faux-pas et mis en déroute l'effet de surprise de la troupe. Ce fumeur de cigare cria de sa voix fluette, tandis que d'autres excavateurs gobelins se sont rangés à l'arrière de l'être vert. Ythilwen décocha une flèche, mais Deirdre avait atomisé le gobelin au même moment. De fait, la flèche de la tireuse d'élite se planta dans le crâne d'un autre gobelin qui se tenait à l'arrière.

Grâce à l'effort du groupe, les gobelins furent facilement arrêtés, mais leur caractère, disons-le, explosif avait créé de nombreux remous d’explosions pyrotechniques au sein du site archéologique de la Horde. Le site d’archéologie des ruines Bien-Nés était hors-service et plus aucun autre factionnaire de la Horde était à porté de vue.

Après que le calme fût de retour, les membres remarquèrent l'absence du Haut-elfe qui les accompagnaient et de leur leader, Luman'dil. Mais, tout droit sorti des ombres, le Haut-druide reprit forme elfique et ordonna à sa troupe de poursuivre le maître-archéologue gobelin qui avait fuit: Luman'dil l'avait perdu de vue au cœur même du temple oublié pendant que les siens combattaient.

Ythilwen, la Sentinelle du groupe était légèrement blessée à l'épaule par les obus d'un tireur gobelin fou, mais tous ensembles, ils purent arriver à l'entrée des profondeurs du Temple d'Astrelune pour poursuivre le fuyard. Guidés par les rires et la démarche fâcheuse du gobelin, les elfes de la nuit retrouvèrent facilement le couard qui se tenait au devant d'une brèche dans le mur alors qu'il était au fond du temple demi-englouti par les eaux.

Le gobelin devint vite suicidaire, agitant des bâtonnets d'explosifs entre ses petits doigts crasseux tout en menaçant de faire exploser tout le temple avec les Kal'dorei et lui au fond. Cette menace s’exécuterait si les elfes ne suivirent pas au travers de l'étrange brèche qui semblait découler sur une salle sécrète du temple sacré. Il ne fallut pas plus de dix secondes pour que le Clair de Lune choisisse une solution: se soumettre aux menaces du gobelin et le suivre.

Les elfes qui suivaient Luman'dil et le terroriste découvrit alors la salle cachée d'Astrelune. La salle semblait autrefois abritée de milliers de gravures historiques sur ses murs et un grand escalier en marbre qui se dirigeait vers un étage plus haut. Sous la menace, ils montèrent tous, sauf la Bien-Née du groupe qui resta involontairement en retrait pour inspecter les gravures encore intactes.

Une fois en haut par le biais des ruines de l'escalier qui était plus composé de sable que de marbre de par le temps qui s'était écoulé, le groupe découvrit une mystérieuse statue elfique. La statue était en pierre et représentait la Grande Sorcière Tala'nar. Les yeux de la femme de pierre étaient inexistants et dans ses mains reliées ensembles, une grosse perle servant de boule de cristal était déposer entre ses doigts.

Une aura d'arcane émanait de l'étrange orbe nacrée, tandis qu'au contraire de l'état physique des lieux, seule la statue de Tala'nar était comme neuve. Puis, alors que le gobelin s'énervait tout seul lorsque le Haut-druide lui dit qu'il ne pouvait pas déchiffrer les inscriptions sur l'immense perle, Deirdre, l'ex-Shen'dralar quitta ses murs pour s'approcher et observer la statue alors que derrière elle, un boucan indescriptible se fit entendre.

Il ne fallut pas beaucoup de temps à la mage pour comprendre le message gravé en Nazjar, la langue des Nagas. Elle pu répondre aux demandes du gobelin qui commençait à paniquer sous l'éboulement qui résonnait dans toute la pièce mystique. Le message disait exactement : "Une porte ici, ouvre une autre là-bas". La salle secrète grondait de plus en plus et le maître-archéologue tenta de fuir en lâchant derrière lui ses bâtonnets explosifs qui étaient vides.

Mais, Inelor était plus rapide que le petit gobelin qui avait bien bluffé le groupe Kal'dorei et il l'arrêta d'un coup, le faux-terroriste tombe sur le sol raide mort. Alors que la salle secrète commençait à s'écrouler, Deirdre était subjuguée par les reflets de la perle qu'elle avait déchiffrée, comme si elle était la seule à voir quelque chose à l'intérieur de cette sphère blanche. Inelor réussit à secouer la mage pour qu'elle revienne à elle.

Les Kal'dorei coururent en bas très vite pour éviter les rochers du plafond qui leur tombait sur la tête. Puis, la vérité éclata. Dierdre avait bouchée l'entrée de la salle avec une déflagration arcanique pendant que ses camarades suivaient le gobelin à la statue et finalement les elfes étaient enfermés dans la prison qui dépérissait au-dessus d'eux. La Bien-Née créa un portail vers Darnassus et la troupe pu s'enfuir du tombeau de justesse.

La mission pour sauver Sombrivage de l'emprise de la Horde ne fesait que commencer pour le Clair de Lune, ils n'avaient encore aucune idée des mystères qui surplombaient Azeroth...

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Citation :: Après avoir échappés de peu à l'éboulement de la salle souterraine du Temple d'Astrelune, les elfes du Clair de Lune étaient de nouveau demandés quelques jours plus tard pour terminer leur devoir à Sombrivage. Le site d'exploitation gobelin maintenant hors-jeu, il ne restait plus que la base-mère à faire tomber. Ils étaient cependant plein d'espoir: le Cercle Cénarien leur avait promit des renforts lors de l'assaut du campement ennemi.

Dans un vol d'hippogriffes qui mena le groupe sur les plages sableuses de Sombrivage, près du campement orc, les Kal'dorei pouvaient déjà voir l'horreur que Fer-Falaise avait laissé dans leur sillage. Un cimetière de troncs d'arbres ont été coupés prématurément et sans considération de l'écosystème de la forêt grise des rives du Kalimdor. L'onde de choc sentimentale fût différente pour chacun, mais tous oublièrent rapidement ceci pour se concentrer sur leur mission.

La troupe pouvait déjà entendre au loin les bruits métalliques et stridents des machinations machiavéliques gobelines. L'odeur typique des rivages de la région était... corrompu par une forte concentration d'effluve d'essence qui traînait dans les airs comme une feuille au vent. Luman'dil entama le chemin vers le campement de la Horde, suivit par ses compagnons.

Après quelques minutes de marche vers le nord de cette zone dévastée par la technologie sans pitié de la Horde, les Kal'dorei pouvaient maintenant observer au loin l'ombre du campement de Fer-Falaise. Les bâtiments étaient primitifs, basés sur l'architecture trolle et orque. Aux portes de l'antre des envahisseurs de Gangrebois se trouvait un énorme exosquelette en acier: il coupait un arbre, empêchant le groupe d'avancer dans Fer-Falaise.

Les libérateurs de Sombrivage s'approchèrent en toute discrétion de la base orque, sans se faire remarquer, aidés par le boucan que produisait le colosse de métal muni de scie circulaire à la place de main. La géographie de l'endroit permit au Clair de Lune d'être à bonne portée de la machine de déforestation gobeline. Le Haut-druide chargea en premier, suivit par ses compères.

La créature d'engrenages et de ressorts n'avait aucun pilote pour la guider, comme si elle possédait sa propre conscience: les machines gobelines étaient rendues à ce stade dorénavant ? Aussi près des êtres vivants ? Le groupe fût perturbé par les actions dangereuses de la bête mécanique qui n'avait été créée que pour laisser derrière elle mort et désolation. Mais, grâce au talent des combattants, la machine bruyante termina au sol.

Alors que des explosions retentissaient au sein du campement, vraisemblablement dans une carrière où travaillait de nombreux mineurs orcs, le groupe pu avancer sur les frontières de Fer-Falaise sans plus se faire repérer. Mais, alors que les elfes approchaient du bout du campement pour repérer le chemin d'où les envahisseurs arrivaient de Gangrebois, un son de gong résonna.

Le Clair de Lune qui attendait toujours les renforts du Cercle Cénarien qui devaient arriver pour prêter main-forte à l'assaut de Fer-Falaise se fît apercevoir par un grunt orc. Sans renfort, mis à découvert dans un fort de la Horde et en infériorité numérique, le groupe de Kal'dorei étaient à la merci des troupes orques et trolles qui se dirigeaient droit vers eux. Un combat féroce et musclé s'en suivit.

Les forces du Clair de Lune mis en déroute la masse infatigable d'orcs qui fonçaient vers eux, comme si leurs cœurs et leurs âmes étaient alimentés par un pouvoir surnaturel: chaque membre s'entraidait dans ce combat sauvage, garantissant le moins de dégâts possible sur eux. Luman'dil dans une action pour éliminer un archer orc fût percuté par une lourde massue d'un allié de sa proie. Mais, aussitôt la menace du moment fût écartée, un incendie miraculeux éclatant sur une tour de guet.

Le feu se propagea très rapidement dans tout le campement orc, ce qui permit à la troupe de mettre un chaos infernal dans tout le camps. Les guerriers de Fer-Falaise lâchèrent aussitôt leurs armes pour attraper un seau d'eau afin d'éteindre le feu qui dévorait à une vitesse incroyable leurs bâtiments.

Le groupe accompagnant le Haut-druide blessé se précipita vers l'endroit où ils croyaient que le chemin de Gangrebois vers Sombrivage se trouvait. Mais, l'horreur n'avait pas terminé de les surprendre. Le lieu semblait être les restes d'une ancienne enceinte Bien-Née et au milieu de ses vestiges, se trouvait un orc capuchonné et vêtu de noir. Seules deux billes rougeâtres brillaient dans sa capuche, alors qu'une aura malsaine enveloppait les elfes.

Les structures elfiques de la zone commencèrent à se tordre comme animées par une force obscure, puis des vrilles gangrenées sortirent du sol pour agripper tout ce qui était à portée, la troupe était trop à distance pour être affectés par ce sortilège digne des puissants démonistes, mais les elfes avaient à peine remarqués que les deux Sentinelles qui devaient les attendre au Temple d'Astrelune avaient été retenues prisonnières ici, aux mains dégoûtantes de l'orc.

Une vrille verdâtre toucha la plus jeune des deux Sentinelles et dans un cri d'agonie, la vitalité qui animait le corps de la Sentinelle s'envola. Puis, dans un rire gras et perfide, l'orc profita de cette mise en scène pour fuir dans un portail noirâtre. Le démoniste disparu et ses vrilles qui dévorait l'endroit également. Malgré la vitesse à laquelle le groupe Kal'dorei accouru vers les deux prisonnières de leur peuple, il était déjà trop tard, une de leurs Sœurs était morte, l'autre légèrement blessée.

La Sentinelle encore vivante qui pleurait déjà la mort de ce qui semblait être son apprentie informa le Clair de Lune que le passage que les membres de la Horde avaient emprunté pour venir ici se trouvait dans la carrière du campement. Alors que Fer-Falaise était la proie des flammes, les compagnons foncèrent vers la carrière qu'ils avaient vu plutôt du coin l’œil, laissant la blessée derrière eux. Ils se rendirent à l'endroit indiqué sans confrontation.

Devant le site d'excavation orc, un imposant contremaître balançait des insultes dans sa langue natale à des mineurs orcs et gobelins, l'officier de Fer-Falaise voulant sans doute contrôler la situation pour ne pas que la panique s'empare de la carrière. Il était grand, fort, armé jusqu'aux dents et aussi brutal qu'un ours.

Le combat s’engagea aussitôt et sous l'assaut des elfes de la nuit contre le contremaître, ses mineurs bien lâches fuirent au galop, volant des marchandises d'excavations au passage. L'affrontement était compliqué, le colosse vert bloquait la plupart des attaques menés contre lui, il était un vétéran de guerre très certainement.

Mais, avec le surnombre du Clair de Lune, le guerrier-né perdait en endurance, la victoire était si proche. Mais qui aurait pu prévoir un sifflement de balle tout près de nos têtes, un tireur embusqué était caché et aidait dans l'ombre son supérieur en difficulté. Cependant, Deirdre avait localisée l'embusqué gobelin qui était dissimulé derrière un rocher du tunnel que la Horde avait creusé pour envahir Sombrivage.

Dans un ultime sortilège arcanique, la Bien-Née du groupe provoqua l’affaissement du tunnel qui s'écroula par d'énormes débris, écrasant le tireur d'élite en même temps, puis déconcentré, il n'en fallu pas plus pour permettre à la troupe de tuer leur opposant qui s'écroula lourdement au sol. Le passage montagneux bloqué, le campement en feu, les troupes de la Horde en panique et tout cela sans les renforts du Cercle Cénarien.

Le Clair de Lune rentra rapidement à Darnassus, mais voulant récupérer la Sentinelle blessée qui était encore là où se tenait le démoniste, ils ne trouvèrent plus aucune trace des deux guerrières elfes, n'y de la décédée et de la blessée. C'est qu'une fois à la cité Kal'dorei que les vainqueurs prirent considération de la situation, le corps de l'apprentie était déjà au Temple de la Lune, mais aucune trace de sa supérieure.

Mais, une question restait toujours... Où était donc passé ce démoniste orc ? Une nouvelle mission s'annonça alors : le retrouver à tout prix !

Admin Messages : 951 Date d'inscription : 12/11/2015 Localisation : Nazjatar

Citation :: Le Clair de Lune s'avait rassemblé suivit de quelques elfes hors de leur ordre pour poursuivre leur quête. Luman'dil venait à peine de former un cercle autour de lui avec ses Frères et ses Sœurs qui l'accompagnaient, que ceux-ci pouvaient déjà voir dans le regard du Haut-druide que leur mission de ce soir ne serait pas de tout repos. Le nouvel objectif du Clair de Lune dorénavant que le camp de la Horde, Fer-Falaise était tombé, était de retrouver ce mystérieux démoniste orc qui avait si lâchement tué une des leurs devant eux avant de se fondre dans les ténèbres et disparaître comme si jamais il n'avait été présent.

Le seul artefact capable de retrouver ce démoniste, le plus rapidement possible pour mettre fin aux horreurs qu'il prodiguait là où il passait, était le Cor de la Traque-Maudite. Cet objet druidique des temps anciens, avait selon la légende, la capacité de pouvoir tracer les énergies corrompues que son utilisateur recherche. Le groupe ne perdit pas plus de temps et se rendit aussitôt vers Rut'theran pour prendre les hippogriffes et se rendre dans une clairière calme de Sombrivage.

Le Clair de Lune s'avait rassemblé suivit de quelques elfes hors de leur ordre pour poursuivre leur quête. Luman'dil venait à peine de former un cercle autour de lui avec ses Frères et ses Sœurs qui l'accompagnaient, que ceux-ci pouvaient déjà voir dans le regard du Haut-druide que leur mission de ce soir ne serait pas de tout repos. Le nouvel objectif du Clair de Lune dorénavant que le camp de la Horde, Fer-Falaise était tombé, était de retrouver ce mystérieux démoniste orc qui avait si lâchement tué une des leurs devant eux avant de se fondre dans les ténèbres et disparaître comme si jamais il n'avait été présent.

Le seul artefact capable de retrouver ce démoniste, le plus rapidement possible pour mettre fin aux horreurs qu'il prodiguait là où il passait, était le Cor de la Traque-Maudite. Cet objet druidique des temps anciens, avait selon la légende, la capacité de pouvoir tracer les énergies corrompues que son utilisateur recherche. Le groupe ne perdit pas plus de temps et se rendit aussitôt vers Rut'theran pour prendre les hippogriffres et se rendre dans une clairière calme de Sombrivage.

Dès l'arrivée de la troupe Kal'dorei, ils remarquèrent au loin sur les plages de sables fins et grises, un regroupement de murloc. Au nombre de cinq ou six, les homme-poissons semblaient comme des lépreux cherchant un remède, traquer sur la plage ne serait-ce que pour trouver une petite huître. Le camp de Fer-Falaise laissant encore des traces sur les populations locales évidemment, les murlocs étant sans foyer chassaient les coquillages comme des charognards. Les elfes de la nuit se regardèrent tous comme si aucun ne savaient comment réagir face à cet obstacle qui leur bloquait la route.

Contre toute attente, une de leur Sentinelle décrocha une flèche pour l'a tirer vers les murlocs sans les blesser, la moitié des murlocs, ceux-ci trouillards comme des rats, fuirent prestement vers les eaux embrouillées de Sombrivage. Seulement deux des créatures aquatiques étaient encore présent sur le bout de sable à frapper sur les caisses brisées près d'eux, sans doute les vestiges d'une cargaison nautique qui ne s'était pas rendu à destination. Puis, soudainement, un des deux murlocs s'élança comme un suicidaire vers les elfes.

Les Kal'dorei ne comprenant pas cette action insensée du murloc enragé fût légèrement étonnés, mais sans plus. La guerrière du groupe voyant la créature des mers bondir sur elle dans un acte désespéré, le tranchant en deux. Ce dernier émis un dernier souffle poissonneux avant de rendre l'âme. Le dernier murloc était encore sur le pic de la plage, se débattant à travers les caisses échouées dans le sable, incapable de bouger manifestement. Il n'en fallu par plus pour qu'un éclat lunaire provenant d'un druide tombe sur lui pour mettre fins à ses malheureux jours.

La zone maintenant dégagée des pilleurs murlocs, les Kal'dorei avancèrent ensemble vers les débris laissé sur la plage. Ils ne furent guère surprit de voir que les caisses étaient déjà vidées de leur contenu. Mais, entre le fracassement des vagues sur la côte et le chant des oiseaux marins survolant Sombrivage, un gazouillement se fît entendre dans l'une des boîtes brisées. Deirdre fût celle qui découvrit le mystère de cette étrange attaque.

Le murloc ayant été abattu près des caisses était prit dans un vieux filet de pêche humain, alors que dans l'une des cargaisons vides autour du cadavre, un petit nid de murloc était disposé. Il y a avait trois bébés murlocs dans une caisse sur un lit d'algues. Les minuscules créatures au gros yeux globuleux avaient très peur et frissonnaient les uns contre les autres. Les deux murlocs ayant périt face aux Kal'dorei ne voulaient que protéger leur progénitures.

Un petit débat éclata entre les elfes qui furent perplexes sur cette situation malheureuse. Le groupe en perdit très vite leur buit premier au grand désarrois de Luman'dil, récupérer le Cor de la Traque-Maudite sur l'Île de Souffle-Nuit. La moitié du groupe voulait garder les orphelins tandis que l'autre voulait poursuivre leur mission. La Bien-Née, aussi froide que le Norfendre échappa de ses doigts un crépitement arcanique vers le nid et les couinements prématurés se tuent.

Les membres du Clair de Lune continuèrent dans la direction de l'île oubliée, sans adresser un seul regard ou parole à l'encontre de Deirdre Lunarcane, celle qui avait mis fin aux jeunes vies murlocs et qui resta derrière le groupe un moment avant de les suivre. La troupe arriva finalement au bord du rivage. Mais, une profonde et longue brèche dans le roc bloquait la route. Le courant était si puissant dans la faille rocheuse, que celui-ci aurait pu broyer le corps d'un elfe en quelques secondes.

Plus loin, la brèche se contournait via la forêt de pins, mais également sur le bord du rivage, un vieux tronc noirci par le temps servait de pont primitif entre les deux rives coupées par la brèche. Le groupe fût confronté à une autre décision : Passer par le tronc peu rassurant ou contourner l’obstacle et reprendre du retard sur la mission. Le groupe finit par utiliser le chemin le plus court, mais surtout le plus dangereux.

Luman'dil tenta de faire revivre le tronc mort pour qu'il soit bien solide et stable, mais le tronc ébène était bien trop ramolli. Il ne fût pas attendre longtemps avant que le premier elfe passe sur le pont de fortune pour s'assurer de sa solidité, puis celui-ci semblait tenir comme par miracle. Quelques membres du Clair de Lune passèrent de l'autre côté sans problème avant que Aeltnem, l'autre Bien-né du groupe se glisse sur l'écorce et brise le tronc en deux, traversant tout de même de justesse de l'autre coté aidé par ses pairs.

Face à ce nouveau défi, les deux Sentinelles encore bloquées de l'autre côté lança une corde vers le groupe devant eux et passèrent sans soucis avant que le corde ne soit lâchée par fatigue et dévorée par le courant brutal. Le Haut-druide se changeforma en un grand cerf blanc pour prendre Morwen sur son dos et sauter gracieusement par-dessus la brèche, tout le monde était entier et la route pouvait se poursuivre.

L'île mystique était enfin visible à l'horizon, mais non pas sans son lot de surprise. Une lourde brume grise entourait l'île, le bout de rocher brisé caché dans ce voile malveillant émanait au loin deux fortes aura, une arcanique et une druidique ; Les deux très surprenantes. Il fallait maintenant trouver comment de rendre sur cette île oubliée depuis des siècles.

Mais, la question fût toute autre lorsque le Clair de Lune remarqua l'étrange barque étendue sur la rive. La petit navire était confectionné avec des éléments de la mer sur une architecture elfique prononcée, des visages de naga décorant sa coque. La proue était rattachée à une grosse corde de marin, enroulée dans des algues et résidus océaniques divers, coulant dans le fond de l'eau noire. Les occupant de Souffle-Nuit attendaient le groupe de Darnassus ?

Pour une troisième fois, le Clair de Lune fût confronté à deux choix afin de poursuivre leur avancée : Soit faire confiance à la barque et embarquer à son bord pour joindre l'île ou soit contourné les plages et espérer trouver un autre chemin plus sûr. Mais, il n'était plus vraiment temps de trouver des alternatives, malgré que plusieurs étaient contre l'idée de tomber dans ce piège enfantin, la barque fût remplie des Kal'dorei, les deux druides se jetant à l'eau en forme de lion de mer pour suivre le bateau par les voies marins.

Quand tout le monde fût installés dans la barque naga, la corde à la proue se raidie et une majeur partie du cordage sortie lentement de l'eau, la chaloupe avança d'elle-même, comme si elle était tirée vers l'Île de Souffle-Nuit. Le calme y était persistant, le calme avant la tempête. La barque entra dans les brumes grisâtres puis accosta finalement en toute sécurité sur l'île possédée par les forces nagas. La troupe se regroupa et tous gravèrent les façades rocheuses pour atteindre le sommet.

Alors que le groupe arrivait lentement mais sûrement au sommet de cette île brisée, des murmures saugrenues hantaient déjà les longues oreilles des Kal'dorei, des voix très faibles en Nazja. Les chants des eaux semblaient comme incanter quelque chose de très puissant, les aura magiques s'intensifiant. Après le passage par un pont recouvert d'algues, de coquillages et d'os de poissons géants, le Clair de Lune fît face à l'horreur que camouflait Souffle-Nuit.

Quatre sorcières nagas semblaient puiser dans le cœur même du Cor de la Traque-Maudite qui lévitant dans une magie oppressante, un flux verdâtre reliant l’artefact druidique à un vortex conçu par les nagas. Leur murmures se transformèrent en des paroles, des paroles répétées et incessantes à l'intention du cor. Les Kal'dorei restaient sans mot devant une telle abomination.

Une voix s'éleva enfin, du haut d'un pic rocheux, surplombant la scène occulte, une voix de femme, très douce et soyeuse. La voix racontait que grâce à l'énegie mystique du cor, ponctionné depuis mille ans par les occupants de Souffle-Nuit, une naga avait presque reprit forme elfique. Cette naga était nulle autre que la propriétaire de la voix qui se faisait plus cassante et hautaine.

Au sommet du pic, se trouvait la Reine auto-proclamée de Sombrivage, Naga'la. Une femme à l'apparence insolite, mi-elfe et mi-naga. Nue comme un vers, elle portait un grand spectre en or orné d'une perle nacrée ornée de runes illisibles. Sa chevelure était aussi bleue que les mers et sa peau aussi blanche que la lune. Mais, son corps était parfois recouvert d'écailles grises, parfois de chair elfique, elle n'avait plus de queue serpentine, mais deux grandes jambes recouvertes aussi par endroit d'écailles.

À ses côtés, deux autres personnages l'a regardait comme impressionnés. À droite, était présenté son champion, le puissant Krokail, un naga mesurant trois mètres, vêtu d'une armure en coquillage et armé d'une grande hache à deux mains en forme de raie. À sa gauche, presque cachée dans l'ombre de la Reine auto-proclamée, une silhouette elfique vêtue dans une robe noire, qui ne bougeait et ne parlait pas.

Naga'la avait apparemment réussie à reprendre la moitié de sa forme d,origine grâce au pouvoir ponctionné du Cor de la Traque-Maudite, le processus ayant duré plus d'un millénaire pour en arriver à ce résultat. Entre plusieurs répliques lancées de Naga'la à Deirdre, deux femmes au fort caractère, la Reine auto-proclamée offrit au Clair de Lune de vaincre son champion en échange du cor.

Le lourd guerrier de l'atrophiée naga aux prestances royales exagérées s'imposa avec fureur devant le petit groupe du Clair de Lune. Morwen ne pouvant supporter de voir autant d'horreur réunies au même endroit en perdit son bon raisonnement et fonça tête première sur Krokail. Elle ne pu éviter le coup d'hache dirigée vers elle et dans un fracassement vulgaire, Morwen fût projetée contre des ruines.

Entre les diverses flèches des Sentinelles du Clair de Lune pour porter assistance à la guerrière farouche, Krokail ne pouvait éviter aucun des projectiles lancés vers lui, sans oublier la décharge arcanique incantée à presque-perfection par Deirdre. Mais, le champion de Naga'la ne cessait d'avancer vers la troupe qui ne pouvait pas reculer, étant acculée contre la falaise brisée et raide.

Alors que Krokail et sa hache fût a portée des elfes, contre toute attente, Aeltnem fusionna avec les énergies magiques de l'Île de Souffle-Nuit, prenant la brume envahissante, mais hautement favorable en concentration arcanique en lui. Il lança un puissant éclair déchirant le ciel qui percuta mortellement Krokail qui ne pu qu’offrir un dernier grondement et un regard vers sa fausse Reine avant de tomber au sol, mort.

Il n'en fallu pas plus à Naga'la de voir son si courageux guerrier et amant noyé dans son propre sang pour ressentir de la peur après autant de temps à rester isolée sur son île avec les siens. Elle tituba quelques mots en toisant les elfes en bas de son podium rocheux avant de tourner les talons et partir tête baissée, tout espoir envolée, comme si cette défaite l'a découronna sous le choc.

Les sorcières canalisant l'énergie du cor fuirent également comme leur dirigeante, laissant leur poste. Seule la femme enroulée dans un voile d'ombre restait perchée en haut sur le roc à regarder avec intérêt la scène de victoire qui se déroulait sous ses yeux, son visage caché dans la pénombre. Morwen reprit ses esprits et fonça avec les Sentinelles du Clair de Lune pour tenter de rattraper cette étrange invitée. Mais, dès la charge de la combattante, l'ombre elfique disparu dans rejet de poussière noire.

La troupe contemplait le Cor de la Traque-Maudite qui lévitait encore par les sortilèges incantées par les nagas, certains s'avançant vers l'artefact avec prudence. Deirdre analysa brièvement l'objet cornu sans y toucher, combattant son envie de savoir. Selon la Bien-Née, le cor était encore sain, mais sa magie originaire à moitié manquante, normal après la ponction des nagas.

Après plusieurs minutes d'hésitation vis-à-vis le Cor de la Traque-Maudite, le Haut-druide tendant ses mains griffues vers l'artefact blessé, puis il le prit entre ses pattes. Alors que le groupe était affabulé à débattre du cor druidique, méfiant de l'analyse de Dame Lunarcane, l'Ancien posa ses lèvres sur l'enbout du cor puis il souffla de toute ses forces, mais aucun son ne sortie de la corne.

Puis, les runes mystiques qui étaient invisibles jusqu'à maintenant, autour du cor, se mirent à briller d'une lumière azurée. Une lueur fantomatique bleue sortie de la gueule de l’artefact, la source luisante commença à survoler le groupe en laissant derrière elle un bruit de grelot. Les Kal'dorei furent alors tous frappés de leurs pires souvenirs en lien avec la Légion Ardente.

Chacun vécus ses quelques secondes différemment, mais Luman'dil était bien le seul qui ne réagissait pas, ses fines lèvres toujours accouplées à l'instrument primitif. Le Cor de la Traque-Maudite émanait bel et bien une forte aura de nature, aussi puissante qu'un demi-dieu des croyances Kal'dorei. L'apparition mystérieuse s'envola par la suite vers Orneval et le cor terni son activation, redevenant sans accro particulier mis à part la force ancienne qu'il dégageait constamment.

Luman'dil Murmure-Feuille regarda ses Frères et Soeurs, comme satisfait de ce qu'il venait de vivre avec eux maintenant remit de leurs émotions. Ce n'était que le début de la traque... Vers Orneval.

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